Devant une situation économique très dégradée, les enfants d'Arménie sont particulièrement vulnérables. Selon l'UNICEF, pour assurer une bonne éducation à leurs enfants, de nombreuses familles les placent à l'orphelinat ou dans des pensions. Ce phénomène est en constante augmentation. On constate de nombreux abandons au cours de leur scolarité. Ceci frappe plus particulièrement les filles qui, dans de nombreuses communautés, cessent d'aller à l'école après leur huitième année de scolarité, en particulier en milieu rural dont la paupérisation ne cesse de s'accroître.
Si officiellement, le taux de chômage avoisine les 18%, près d'un tiers de la population active en serait effectivement frappée. En Arménie, le revenu mensuel moyen est inférieur à 300€. Mais de nombreuses familles vivent avec des revenus bien inférieurs, en particulier les retraités. On évoque que plus de la moitié de la population vivrait en-dessous du seuil de pauvreté. À titre d'exemple, une manifestation violente est intervenue après une hausse de 16% des tarifs de l'électricité.
L'Arménie, selon un organisme d'évaluation, est classée parmi les pays ayant un très haut niveau de corruption. Un article, d'un hebdomadaire russe, publié en 2013, par le Courrier International, titre "l'Arménie : un pays aux mains des oligarques". Il évoque que 10% de la population vivrait bien contre l'ensemble des 90% du reste de la population. Il a été dit que près d'un arménien sur deux a du mal à s'en sortir. Dans ces conditions, le message de sentiment national qui s'appuie sur le génocide de 1915 et la guerre sans fin du Haut Karabagh, a du mal à éveiller les consciences dans ce pays en souffrance mais si attachant.
La conséquence est la très forte émigration principalement en direction de la Russie, émigration dont les revenus redistribués aux familles participent à près de 28% du PIB. On constate ainsi une forte diminution de la population arménienne. Les projections les plus optimistes pour les 50 prochaines années verraient ses forces vives diminuer d'un tiers.
Cet état de fait à fait dire à un journaliste que l'Arménie est un "pays sans avenir".
Matthieu et Françoise
Si officiellement, le taux de chômage avoisine les 18%, près d'un tiers de la population active en serait effectivement frappée. En Arménie, le revenu mensuel moyen est inférieur à 300€. Mais de nombreuses familles vivent avec des revenus bien inférieurs, en particulier les retraités. On évoque que plus de la moitié de la population vivrait en-dessous du seuil de pauvreté. À titre d'exemple, une manifestation violente est intervenue après une hausse de 16% des tarifs de l'électricité.
L'Arménie, selon un organisme d'évaluation, est classée parmi les pays ayant un très haut niveau de corruption. Un article, d'un hebdomadaire russe, publié en 2013, par le Courrier International, titre "l'Arménie : un pays aux mains des oligarques". Il évoque que 10% de la population vivrait bien contre l'ensemble des 90% du reste de la population. Il a été dit que près d'un arménien sur deux a du mal à s'en sortir. Dans ces conditions, le message de sentiment national qui s'appuie sur le génocide de 1915 et la guerre sans fin du Haut Karabagh, a du mal à éveiller les consciences dans ce pays en souffrance mais si attachant.
La conséquence est la très forte émigration principalement en direction de la Russie, émigration dont les revenus redistribués aux familles participent à près de 28% du PIB. On constate ainsi une forte diminution de la population arménienne. Les projections les plus optimistes pour les 50 prochaines années verraient ses forces vives diminuer d'un tiers.
Cet état de fait à fait dire à un journaliste que l'Arménie est un "pays sans avenir".
Matthieu et Françoise
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