Le long de la route nationale D100, les journées de marche peuvent s'avérer longues et fastidieuses. C'est le cas entre Bolu et Yeniçaga. Nous avions ce matin là, soit sous-estimé la distance, soit surestimé notre résistance. Nous enchaînions depuis le lever du soleil lignes droites interminables et montées. Le paysage commencait à se faire plus campagnard. Un çaï (thé), souvent offert, puis un deuxième, puis une chorba (soupe), puis un nouveau çaï, un repas léger pris dans un petit restaurant de village, une petite sieste, ... Mais somme toute rien de suffisamment consistant pour cette étape. C'est comme ça qu'on s'est retrouvé à 7 heures du soir, au bout de 38 km avec un début de fringale. Bonheur ! Au sommet d'une côte, une de plus, près d'une fontaine, nous sommes appelés par deux familles parentes qui avaient décidé de pique-niquer avant de rentrer à Ankara. Ils nous invitent chaleureusement. Nous acceptons, bien sûr. Attention le concept de pique-nique turc est assez éloigné de son cousin français. Il ne s'agit pas d'avaler quelques sandwich. Ici, on cuisine. Quelques morceaux de bois, quatre pierres et voici un fourneau. Aussitôt, on fait rissoler de la viande. Sur la natte, une femme découpe avec virtuosité des oignons qui vont bientôt rejoindre la viande.
Les tomates et les concombres sont débités pour faire une salade. Le pain est coupé. La grosse pastèque est tranchée. La viande est prête.
Nous mangeons, assis sur les nattes. C'est délicieux. L'ambiance est amicale et charmante.
Mais le soleil se couche ; en un temps record tout est lavé et rangé. Les voitures sont chargées et c'est dans la voiture de nos hôtes que nous faisons les 2 derniers kilomètres qui nous conduisent à Yeniçaga. Ils ont absolument tenus à nous accompagner à un hôtel soucieux de notre sécurité alors que la nuit était tombée. Nous quittons nos amis de passage avec des étreintes chaleureuses (entre hommes, entre femmes).
Le lendemain, c'est un thé improvise qui nous a été offert près d'une fontaine également. En Turquie, il semble que le samovar est une pièce importante de l'équipement du voyageur. Nous hésitons encore à en acheter un...
M & F
Les tomates et les concombres sont débités pour faire une salade. Le pain est coupé. La grosse pastèque est tranchée. La viande est prête.
Mais le soleil se couche ; en un temps record tout est lavé et rangé. Les voitures sont chargées et c'est dans la voiture de nos hôtes que nous faisons les 2 derniers kilomètres qui nous conduisent à Yeniçaga. Ils ont absolument tenus à nous accompagner à un hôtel soucieux de notre sécurité alors que la nuit était tombée. Nous quittons nos amis de passage avec des étreintes chaleureuses (entre hommes, entre femmes).
Le lendemain, c'est un thé improvise qui nous a été offert près d'une fontaine également. En Turquie, il semble que le samovar est une pièce importante de l'équipement du voyageur. Nous hésitons encore à en acheter un...