Nous sommes depuis hier soir dans la ville de Bolu dont nous affectionnons le nom. Située à 900 m d'altitude dans une région qui aurait été traversée par Alexandre le Grand. Elle reste connue depuis l'antiquité surtout pour les vertus curatives de ses eaux thermales. De nombreux tremblements de terre ont affecté la ville qui exhibe néanmoins quelques anciens caravansérails et mosquées restaurées.
Très récemment, Bolu a fait partie des villes dont les habitants ont résisté aux tentatives de putsch qui ont fini par échouer ; la ville est citée en exemple parmi d'autres et des manifestations populaires en faveur de la "démocratie" y sont encore organisées.
Pour atteindre Bolu, il nous a fallu grimper une cote de 15 km à 10% qui nous a éprouvés. Par une chaleur ne dépassant guère 39 degrés, nous avons ressenti le besoin de faire quelques pauses au milieu des arbres pour aérér nos pieds devenus chauds bouillants par la chaleur du bitume. Nous regardons avec envie les enfants qui jouent avec l'eau.
Notre marche en pleine chaleur en Anatolie nous oblige à rythmer soigneusement nos étapes et à prendre les précautions nécessaires afin de ne pas mettre un terme prématuré à notre projet. En effet, deux expériences rapprochées de plus de 35 km par jour, qui nous ont laissés quelques séquelles douloureuses, nous ont amenés à augmenter les temps de pause et à bien surveiller notre hydratation (l'équivalent de 4 litres d'eau par personne). Nous sommes descendus à une vitesse de croisière moyenne de 28 km jour.
Et dans notre rythme de marche, nous allons nous ménager un jour de repos tous les huit à dix jours afin de s'assurer d'une bonne récupération. C'est le moment alors de nous livrer à quelques activités impossibles les soirs ordinaires (notes, correspondance, blog). En effet, chaque jour, il nous faut trouver un logement, effectuer les achats pour le lendemain, identifier les conditions de route, cartographier l'étape à l'aide dé Wifi, Google Map sur smartphone, photo de l'écran, ... En dernier lieu, se doucher, laver nos affaires et préparer les sacs. Pour information, le tarif est 8 kg pot Françoise, 11 kg pour Matthieu auxquels s'ajouteront l'eau et la nourriture.
M & F
Très récemment, Bolu a fait partie des villes dont les habitants ont résisté aux tentatives de putsch qui ont fini par échouer ; la ville est citée en exemple parmi d'autres et des manifestations populaires en faveur de la "démocratie" y sont encore organisées.
Pour atteindre Bolu, il nous a fallu grimper une cote de 15 km à 10% qui nous a éprouvés. Par une chaleur ne dépassant guère 39 degrés, nous avons ressenti le besoin de faire quelques pauses au milieu des arbres pour aérér nos pieds devenus chauds bouillants par la chaleur du bitume. Nous regardons avec envie les enfants qui jouent avec l'eau.
Notre marche en pleine chaleur en Anatolie nous oblige à rythmer soigneusement nos étapes et à prendre les précautions nécessaires afin de ne pas mettre un terme prématuré à notre projet. En effet, deux expériences rapprochées de plus de 35 km par jour, qui nous ont laissés quelques séquelles douloureuses, nous ont amenés à augmenter les temps de pause et à bien surveiller notre hydratation (l'équivalent de 4 litres d'eau par personne). Nous sommes descendus à une vitesse de croisière moyenne de 28 km jour.
Et dans notre rythme de marche, nous allons nous ménager un jour de repos tous les huit à dix jours afin de s'assurer d'une bonne récupération. C'est le moment alors de nous livrer à quelques activités impossibles les soirs ordinaires (notes, correspondance, blog). En effet, chaque jour, il nous faut trouver un logement, effectuer les achats pour le lendemain, identifier les conditions de route, cartographier l'étape à l'aide dé Wifi, Google Map sur smartphone, photo de l'écran, ... En dernier lieu, se doucher, laver nos affaires et préparer les sacs. Pour information, le tarif est 8 kg pot Françoise, 11 kg pour Matthieu auxquels s'ajouteront l'eau et la nourriture.
M & F
Quel courage, 8kg a minima! Préservez bien vos pieds ...
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